QUARTIER
: Nantilly |
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N° actuel |
CURIOSITÉS |
Le Jardin des Plantes - Au départ, la maison de la Confrérie de l'Assomption, puis le couvent des Récollets ( voir historique de cet ordre religieux et des lieux ).
- A droite de l'entrée, une plaque commémorative en souvenir de cinq adolescents juifs exterminés pendant la Guerre 39-45.
- En 1758, reconstruction sur une terrasse de la maison du Père Gardien, le Supérieur du couvent, intéressant pavillon baroque aux formes anguleuses et dissymétriques, reposant sur des assises en falun de Doué. Ce local est occupé ensuite par l'école de Viticulture.
- Sous la Révolution, l'ancien couvent est d'abord le siège de l'administration du District de Saumur, puis devient un dépôt de livres et d'oeuvres d'art destinés au muséum en projet. En l'an IV, l'ensemble est aliéné à la famille Defos. La chapelle et les bâtiments conventuels sont détruits. Il en subsiste les soubassements de l'aile orientale du cloître. - En 1824, la ville, grâce à des fonds du Conseil Général, rachète la propriété pour y installer l'école primaire des frères de la Doctrine chrétienne. Les bâtiments sont dévolus en 1834 à l'école mutuelle des Récollets ( voir l'enseignement primaire de 1816 à 1834 ). L'école est l'objet de plusieurs agrandissements successifs au cours du XIXe siècle.
- En cette même année 1834, Auguste Courtiller obtient la séparation de l'école et du parc, qui est transformé en Jardin des Plantes pour une partie et en " école de la vigne " pour les terrasses ( voir l'historique de la station viticole ). Une immense treille court tout au long de la terrasse. - Statue de Diénécès mourant aux Thermopyles Diénécès est un hoplite spartiate
qui, en 480 avant J.C., sous le commandement de Léonidas,
se fait tuer dans le défilé des Thermopyles en
tentant d'arrêter l'armée des Perses. Il se fait
remarquer par son courage et son humour : quand on lui dit
que la pluie des flèches des barbares va assombrir le
ciel, il se réjouit, car il pourra combattre à
l'ombre. Blessé à mort, l'épée rompue,
il est ici représenté au-dessus de la célèbre
inscription, dont voici la traduction :
« Passant, va dire aux Lacédémoniens que nous reposons ici pour avoir obéi à leurs lois » ( Hérodote, Histoires, VII, 226-228 ). Cette sculpture d'un strict classicisme s'inspire manifestement du tableau de David, Léonidas aux Thermopyles. Oeuvre d'Alfred Le Père, grand prix de Rome, elle est offerte à la ville par Charles-Ernest Beulé, helléniste devenu ministre de l'Intérieur. Diénécès, pourvu encore de son nez, est installé dans le petit square aménagé à l'arrière du Théâtre. En 1923, il est remplacé par le monument aux morts et a été exilé un peu auparavant dans l'entrée du Jardin des Plantes.
- Sur cette carte postale, une représentation assez rare des allées hautes du jardin. A gauche, le séquoia prend de vastes proportions.
Situé à l'écart de la ville,
dans un quartier où les enfants sont rares, le Jardin
des Plantes n'est guère fréquenté et a été
dégradé. En 2004-2005, les serres sont réparées,
des grilles rétablies et un gardiennage assuré. |