1) La source
La
source des Ardilliers naît tout près du sommet du
rocher, où elle alimente une vasque et où elle se
partage en plusieurs bras qui serpentent à travers le coteau.
Au-dessous, en arrière de l'aile sud de la Maison de l'Oratoire, une ancienne carrière reçoit une partie de ces eaux. Sa voûte est constellée par de petites stalactites résultant de la dissolution du calcaire.
2) L'aménagement d'un hospice troglodytique
Autour
d'esplanades superposées sont aménagées des
salles accueillant des vieillards. Une ancienne carrière,
bien aérée, pouvait recevoir 60 lits. A côté,
deux salles mieux équipées présentent des
alcôves taillées dans le roc.
Vers 1820, Urbain Gaulay, médecin de l'hospice, dresse
un tableau presque idyllique de cet ensemble, à l'air très
salubre : 100 à 120 personnes y vivent.
Tout en haut, une ancienne chapelle recevait les enfants
abandonnés et les orphelins.
Explications et versions moins idylliques dans le dossier sur les hôpitaux au XIXe siècle.
3) Les loges pour déments agités
Onze
petites pièces sont creusées dans le rocher pour
recevoir les fous agités et les épileptiques. La
porte à claire voie surmontée par un large soupirail
leur assure au moins une bonne aération ; « ceux
dont la manie est paisible ont un lit » rapporte Gaulay.
Cet aménagement du début du XIXe siècle
peut choquer par sa rusticité. Mais n'oublions pas qu'ailleurs,
les déments étaient souvent entassés dans
des cachots et parfois enchaînés.
4) La Madeleine pénitente
Cette statue de bonne facture est l'oeuvre d'Henri-Hamilton Barrême, un sculpteur d'Ancenis, qui travaille dans l'Ouest de la France au milieu du XIXe siècle.