Au départ, le malade fait un voeu et part en pèlerinage vers les Ardilliers. Sa guérison peut survenir dans la chapelle , mais parfois aussi sur le chemin du retour. Il est impossible de dresser une typologie sur ce point.
Les récits officiels,
tous rédigés par les oratoriens ou sous leur contrôle,
présentent une évidente parenté et des indices
de codification. Ils me rappellent les comptes-rendus ( tout aussi
merveilleux ) d'expériences pédagogiques. A
partir des récits " des plus signalés miracles"
énumérés dans l'Histoire de l'image...,
on peut réunir des éléments statistiques
plus concrets sur 70 cas longuement décrits.
Les types de miracles
Les maladies guéries dans l'évangile réapparaissent le plus fréquemment, en particulier les paralysies, qui fournissent exactement la moitié des miracles décrits.
Les " protections " sont de types très divers. Elles vont d'un heureux accouchement à un procès gagné. Elles concernent surtout la catégorie des notables.
( à partir des données fournies par Albrecht BURKARDT, « Entre propagande et raréfaction : les miracles de Notre-Dame des Ardilliers, 1594-1713 », Colloque de Fontevraud, 1991, p. 137-156 )
Bénéficiaires
selon le sexe |
selon la catégorie sociale |
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Ces graphiques, même sommaires, se suffisent à eux-mêmes.