Notes du chapitre 2

 

 


 

 

1- Bibliographies sur Saint-Florent par Dom L.-H. COTTINEAU, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, 1938, t. II, col. 2677-2679, et par Pierre GOURDIN, 1985, manuscrit aux A.D.M.L.



2- J. et C. FRAYSSE, Les Troglodytes en Anjou à travers les âges, t. III, p. 33-37, 39-40 et t. II, p. 86, décrivent les souterrains-refuges aménagés près de l'aula carolingienne de la Chapelle-sous-Doué, ainsi qu'à Soulanger.

 



3- En référence à la Villa Johannis, que l'abbaye possède toujours, et au monastère de Saint-Florent du Mont-Glonne, qui est alors totalement ravagé.

 



4- A.D.M.L., Livre d'Argent, n° 107. Neuf religieux signent un acte accordant une terre située dans la région de Doué.

 



5- Plaid = une assemblée judiciaire réunissant les grands seigneurs de la région ; celui-ci s'est tenu dans le Véron, une bande de terre située à la confluence de la Vienne et de la Loire.



6- L'Historia eversionis, deux siècles plus tard, confirme cette version : « Le monastère de Saumur fut commencé sur l'ordre et selon la volonté du comte Thibaud » ( col. 847 A ).



7- Berthe, qui épousa le comte de Blois, Eudes 1er, et se remaria avec le roi de France, Robert le Pieux. L'abbaye tisse des étoffes, mais pas des tapisseries ( Historia p. 258 ).



8- En 1472 encore, des Saumurois fondent une Confrérie Saint-Doucelin. Le culte de ce dernier passe même en Grande-Bretagne par l'intermédiaire du prieuré de Monmouth, dépendant de Saint-Florent.

 


9- Saint Florent est le sujet de trois types de récits : la "Translation de ses reliques" - une "Vie" - des "Miracles" qui se dédoublent  en miracles in vita, de son vivant, et en miracles de ses reliques, post mortem.

 




10- Un vilain se place sous la protection de l'abbaye, il lui remet sa terre, qu'il reprend ensuite à titre viager.

 

 




11- Rappels : ce sont des sous d'argent, qui valent 12 deniers et qui sont le vingtième de la livre tournois ; à cette époque, un cheval coûte entre 30 et 60 sous et un boeuf, 10 sous.

 



12- Revenu ecclésiastique supplémentaire provenant de l'administration des sacrements. Les frais de sépulture sont très élevés et atteignent couramment 40 sous, soit le prix d'un serf ou d'un bon cheval.

 



13 - Historia eversionis, col. 847 C ( la copie des A.D.M.L., H 3725 a complété la formulation : terras cultas et incultas, ce qui correspond mieux à une seigneurie châtelaine ). Historia, p. 234.

 



14 - Nom d'origine germanique, le premier terme venant soit de waldan=gouverner, soit du dieu Gaudo, le second étant win=ami. Halphen l'appelait Geuduin  ; cette forme prononcée à l'angevine peut aboutir à Jaudouin.




15 - Ce qui se traduit par Château-Saumur, comme Château-Gontier ou Château-Chinon, et à la différence de Salmuri castrum, qui désigne le seul château de Saumur.

 



16 - A la même époque, à Doué, un solide donjon de pierre est "emmotté". Selon Michel de Bouard, un fossé est creusé à l'entour et les déblais sont entassés sur le donjon, qui devient une motte surélevée.



 
17 - Yves SASSIER, Hugues Capet. Naissance d'une dynastie, 1987, p. 147, évoque les tours élevées ( turres altae ) que Thibaud le Tricheur aimait édifier afin de frapper les imaginations.




18 - Le prévôt était d'abord un agent judiciaire des seigneuries ecclésiastiques. A partir de 1004, il apparaît dans les domaines des comtes de Blois ( le premier connu à Saumur est Aimery Poirier ).




19 - De premiers métiers typiquement urbains y apparaissent : foulon, peaussier, cirier, marchands de vin ( A.D.M.L., Livre Blanc, n° 96 ).

 




20 - Par une cérémonie religieuse qui doit réparer une impiété ( violation de l'asile, meurtre... ) ou clôturer une phase de grands travaux. Cette réconciliation doit se situer en 1027.

 



21 - Faits expliqués dans la notice des A.D.M.L., H 1840, n° IX ( 11 mars 1067 ).

 



22 - Quelques variantes : au même folio 56 du Livre Rouge, j'ai lu « ad Nucariense Vadum - au Gué des Noyers » et plus loin « Bonali Vadum - le Gué Bonal ? » ; l'Historia fundationis ( fol. 293 v° ) donne « Bonani Vadum ». Mais le gué est toujours présent ; c'est le gué appartenant au grand chemin préhistorique. Les pierres plates observables près de la passerelle du moulin semblent en provenir.