NOM ACTUEL : r. Jean-Jaurès
 

 QUARTIER : Fenet
   

Premières dénominations : rue de Fenet XVIIe-XVIIIe siècle : rue de Fenet

1794-1818 : rue des Patriotes

( le nom a été gravé par Pierre Bernier en 1794 ; l'ancien nom de "rue de Fenet" a été martelé en bas, puis peint sur le mur au-dessous de la plaque récente )

29 septembre 1925 : rue Jean-Jaurès, du nom du leader socialiste assassiné 11 ans plus tôt, une des premières mesures de la municipalité Amy, demandée par des habitants du quartier.  

 Cette voie historique, en plein chantier, sera abordée sous l'angle de la nostalgie.

Début de la rue à partir des Ardilliers. Partie longtemps construite sur un seul côté, voir historique du quartier de Fenet

N° actuel

CURIOSITÉS

99, rue Rabelais et 3 bis rue Jean-JaurèsParties arrière du 3 bis rue Jean-Jaurès99, rue Rabelais et 3 bis, rue Jean-Jaurès - Cet ensemble, isolé par la coupure de la rue d'Anjou ( aujourd'hui, Jean-Paul Hugot ), remonte au second quart du XVIIe siècle. Maison en profondeur, desservie par un escalier placé à l'arrière et prolongée par d'importants communs à pan de bois. Plutôt maison de maître qu'hôtellerie, car il n'y a pas de passage donnant accès à la cour arrière.

La grande rue du pèlerinage, cf. historique de Fenet

 

11, rue Jean-Jaurès 11 - Cette maison de patenôtrier, datée de 1655, marque l'entrée dans la partie construite sur les deux côtés. Elle est considérée comme la maison natale du Général Bontemps ; la plaque commémorative était encore en place.
 A vrai dire, les Bontemps, marchands bostiers plutôt aisés, possédaient plusieurs maisons dans le quartier et la maison natale authentique me semble difficile à identifier.

 

 

Cette partie de la rue, en partie semi-piétonnière, est en pleine restauration.

 

45 et 47, rue Jean-Jaurès

La façade de gauche s'inspire du style du XVIIe siècle, tout en le schématisant et en agrandissant les arcatures.

57, rue Jean-Jaurès

 

 

La façade de droite est plus fidèle aux formes de la fin du XVIIIe siècle.


Le quartier manufacturier ( voir historique )

60-62, rue Jean-Jaurès60-62 - Ces hautes maisons témoignent de l'ancienne prospérité de ce quartier industrieux. Celle de droite, du XV ème, a perdu sa vis de pierre remplacée par une escalier de bois. Celle de gauche, remontant au XVII ème, a été très remaniée : une arcature de boutique a été remplacée par une porte.

 

 

Cette partie de la rue est devenue ensuite le fief de la firme " Mayaud Frères ".

 

 

 

Ancienne cheminée de l'usine Mayaud et chalet Mabileau

 Anciens numéros 63 à 75 - Emplacement des machines à vapeur implantées successivement par l'entreprise Mayaud en 1859 et en 1861. La dernière, d'une puissance de 12 CV, actionne une forge et une menuiserie, qui tourne des grains de chapelet. L'ensemble est surmonté par une orgueilleuse cheminée portant les lettres entrelacées "M + A", sigle de la firme.
 Après la fermeture de l'entreprise, les locaux sont occupés par la maison de vins Sylvain Mainfray, avant d'être détruits.

 En arrière de ces bâtiments, s'élevait l'Escalier tournant ou Escalier Mabileau, taillé dans le roc par un carrier sexagénaire nommé Froger. Cette habile réalisation, serpentant dans le tuffeau et éclairée par de petites ouvertures, constitue une curiosité souvent visitée au milieu du XIXe siècle. Son commanditaire est l'ancien fondeur Mabileau, désireux de relier son chalet - en haut de la photo - à la rue de Fenet, passant au-dessous.
 L'ensemble passe ensuite dans la famille Mayaud et son mauvais état entraîne sa destruction récente.

Le bourg médiéval

91, rue Jean-Jaurès, ancien hôtel de la GerbeHôtel de la Gerbe restauré

Ce tronçon de l'ancien bourg n'a plus grand chose de médiéval, car il est en partie reconstruit au XVIIIe siècle.

 

 En particulier l'hôtellerie de " la Gerbe " ou de " la Gerbe d'Or ", qu'on voit à gauche dans les années 1980 et parfaitement restaurée aujourd'hui.

 

 

 

 

 

 

Extrémité S.O. de la rue Jean Jaurès, carte postale de l'entre-deux-guerres

 

 

 

 

Un peu plus loin, du même côté, ont totalement disparu deux petites maisons anciennes, dont l'une abritait un commerce de " comestibles ".

 

 

 

 

 

 

 

Maison disparue à l'angle de la place Saint-Michel

 

 

 

 Quant à la maison formant l'angle de la rue et donnant sur la place Saint-Michel, elle présentait un bon style de la fin du XVIIIe siècle. Sa transformation en Maison de l'Artisanat n'a pas été achevée, car elle a été écrasée par l'écroulement du rempart.

 
 
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