QUARTIER
: Fenet |
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1794-1818 : rue des Patriotes ( le nom a été gravé par Pierre Bernier en 1794 ; l'ancien nom de "rue de Fenet" a été martelé en bas, puis peint sur le mur au-dessous de la plaque récente ) |
29 septembre 1925 : rue Jean-Jaurès, du nom du leader socialiste assassiné 11 ans plus tôt, une des premières mesures de la municipalité Amy, demandée par des habitants du quartier. |
Cette voie historique, en plein chantier, sera abordée sous l'angle de la nostalgie.
Début de la rue à partir des Ardilliers. Partie longtemps construite sur un seul côté, voir historique du quartier de Fenet
N° actuel |
CURIOSITÉS |
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La grande rue du pèlerinage, cf. historique de Fenet
Cette partie de la rue, en partie semi-piétonnière, est en pleine restauration.
La façade de gauche s'inspire du style du XVIIe siècle, tout en le schématisant et en agrandissant les arcatures.
La façade de droite est plus fidèle aux formes de la fin du XVIIIe siècle. |
Le quartier manufacturier ( voir historique )
Cette partie de la rue est devenue ensuite le fief de la firme " Mayaud Frères ".
Anciens numéros 63 à
75 - Emplacement des machines à vapeur implantées
successivement par l'entreprise Mayaud en 1859 et en 1861. La
dernière, d'une puissance de 12 CV, actionne une forge
et une menuiserie, qui tourne des grains de chapelet. L'ensemble
est surmonté par une orgueilleuse cheminée portant
les lettres entrelacées "M + A", sigle de la
firme. En arrière de ces bâtiments, s'élevait
l'Escalier tournant ou Escalier Mabileau, taillé dans
le roc par un carrier sexagénaire nommé Froger.
Cette habile réalisation, serpentant dans le tuffeau et
éclairée par de petites ouvertures, constitue une
curiosité souvent visitée au milieu du XIXe siècle.
Son commanditaire est l'ancien fondeur Mabileau, désireux
de relier son chalet - en haut de la photo - à
la rue de Fenet, passant au-dessous. |
Ce tronçon de l'ancien bourg n'a plus grand chose de médiéval, car il est en partie reconstruit au XVIIIe siècle.
En particulier l'hôtellerie de " la Gerbe " ou de " la Gerbe d'Or ", qu'on voit à gauche dans les années 1980 et parfaitement restaurée aujourd'hui.
Un peu plus loin, du même côté, ont totalement disparu deux petites maisons anciennes, dont l'une abritait un commerce de " comestibles ".
Quant à la maison formant l'angle de la rue et donnant sur la place Saint-Michel, elle présentait un bon style de la fin du XVIIIe siècle. Sa transformation en Maison de l'Artisanat n'a pas été achevée, car elle a été écrasée par l'écroulement du rempart. |