QUARTIER
: Ville close |
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1794-1818 : rue de la Loi, car la voie conduit au tribunal. |
1818 : rue du Prêche, ce mot étant considéré comme un synonyme de temple. |
Voir : Plan des Quartiers anciens
Voir : Généralités sur les Basses RuesLa rue du Prêche longe la partie méridionale de l'ancien mur de Ville, qui était précédé par une douve et qui a été renforcé à plusieurs reprises aux XVe et XVIe siècles, car il avait pour mission de contrôler l'ancienne
route du Poitou, route de la plus haute importance stratégique.
La haute porte du Bourg a disparu, ainsi que l'essentiel de la courtine. Sur la vue de gauche prise du château, apparaît d'abord la tour du Bourg, écrétée et couverte par une terrasse. Elle n'est pas semi-circulaire comme les autres tours de l'enceinte, mais parfaitement ronde et en forte avancée sur l'ancien rempart, qui marque un curieux décrochement. Sa mission évidente est de battre les douves de chaque côté. Comme à la Tour Grenetière, le passage à l'étage supérieur s'opère par une tourelle en encorbellement dont on devine les restes sur la photo de droite. La salle inférieure est couverte par une solide voûte en coupole.
Cette tour devient ensuite une annexe de la prison. De cette période subsistent de beaux graffiti, dont celui de droite est daté de 1766. Celui de gauche est indéchiffrable, à l'exception du mot " galère " qui y apparaît à deux reprises.
A la fin de la période pénitentiaire, la tour et quelques bâtiments adjacents deviennent avant tout le quartier des femmes, mais des hommes y sont parfois enfermés. Dans les années 1960, les lieux sont hantés par des clochards.Voir le site du Fonds de la Tour du Bourg, qui se propose de restaurer ce monument, en particulier les plans proposés par Patrick Brunel, une étude sur les graffiti par Bertrand Ménard et un historique de la tour par Joseph-Henri Denécheau.
L'enceinte est à nouveau renforcée par l'adjonction d'une grosse tour oblongue présentant les caractéristiques du XVIe siècle.
A gauche, une gravure sur bois de 1862 la représente avant l'ajout des nouveaux bâtiments de la crèche ; on y retrouve les mâchicoulis à décor tréflé. Au-dessus, l'ancien chemin de ronde, élargi, reliait le premier étage de la Tour Grenetière à la chapelle Saint-André, dont la présence est signalée par un clocheton.
Plus loin vient la Tour Grenetière, objet d'une étude spéciale.
N° actuel |
CURIOSITÉS |
6 - Hôtel, début XIXe siècle, de la famille Persac ( Charles-Thibault est maire de Saumur à deux reprises ).
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