NOM ACTUEL : r. Rabelais
 

 QUARTIER : Fenet
   

Première dénomination : rue de Fenet XVIIIe siècle : rue Notre-Dame

1794-1818 : rue de l'Industrie

1818 : Rue Notre-Dame
1905 : rue Rabelais
 

 Les hautes maisons, bâties uniquement du côté du rocher, ont été édifiées pour l'essentiel dans les années 1620-1650. Voir Historique de Fenet.
  

N° actuel

CURIOSITÉS

Ancienne hôtellerie des Trois-Anges devenue Maison Jeanne Delanoue27 - La numérotation commence sur la place Notre-Dame. L'actuel n° 27, vers 1694, était habité par Jean Bruneau, marchand poëlier ( d'après E. Bruneau-Latouche ).

29 - Boutique qui portait l'enseigne " A l'image de Saint-Pierre " et était tenue par Renée Fleury, veuve du sieur Baguenard. Propriétaire François Martin, prêtre.
 

33 - Maison Jeanne Delanoue ; voir le dossier sur l'action de Jeanne Delanoue.

 Ancienne hôtellerie des Trois-Anges, que la présence de deux tourelles de flanquement invite à dater du XVIe siècle. En 1694, elle est habitée par Toussaint Jouanne.
 Jeanne Delanoue et sa communauté s'y installent à la Toussaint 1716. Grâce à l'aide de la famille Jacob de Tigné, elles font surélever le bâtiment, en particulier le pavillon d'entrée.

 

 Au fond de la cour, elles réaménagent en salles d'hospice deux anciennes carrières de tuffeau.

 Cette maison, dite de la Providence, est achetée par l'abbé Mérit le 15-VIII-1903.

 

 

35-37 - Ancienne hôtellerie de la Fleur de Lys, achetée par la communauté des soeurs de Jeanne Delanoue. Devenue hôtellerie, puis cybercafé, puis restaurant.

 

 

45-47, rue RabelaisPorte du XVIIe siècle45-47 - Ces deux numéros correspondent à l'origine à une maison unique séparée par un couloir central. La porte à droite a été photographiée en 1984.
 Même si les arcatures du rez-de-chaussée sont des vestiges de boutiques, cette belle demeure a sûrement été bâtie par un important marchand, comme le prouvent la qualité des moulures et l'étendue du bâtiment en profondeur. D'après une expertise dendrochronogique, Eric Cron conclut que la charpente a été assemblée vers 1618. Elle constituerait le noyau fondateur du nouvel ensemble de hauts immeubles.

 

 

 

 

 

 

 

 Au numéro 47, la pierre formant la clé de la fenêtre du premier étage porte une gravure qui réapparaît dans le quartier. La gabare stylisée se réfère vraisemblablement à une compagnie de marchands.47, rue Rabelais Les lettres P et C désignent un propriétaire de la demeure. J'avais songé à Philippe Cochon, puis à Pierre Cahouet. Eric Cron a identifié Pierre Caillard.

 

 

 

 

 

 

49 - Sur la maison voisine, apparaît l'inscription suivante, perchée près de la corniche :

49, rue Rabelais, inscription au-dessous de la corniche


. THOMAS.PERINEAU.
.E.THIENET.SERRAULT
.SA.FEMME.MONT.
.FAIT.BASTIR.EN.1637

 

 

 

 n° 53 à 57 -  Zone des Fondis, où se produisent de graves éboulements. déjà à l'époque de Jeanne Delanoue et à nouveau le 30 octobre 1901.

 

73, rue Rabelais ( photo ancienne )Les dernières maisons de la rue sont des demeures caractéristiques de patenôtiers aux proportions en général plus modestes.

n° 73

83-87, rue Rabelais

 

n° 83-87

Le numéro 85, au milieu, porte au-dessus de sa fenêtre la date de 1646 et les initiales M. G., sans doute Michel Guyot, marchand, qui paie une taille de 51 livres en 1666 ( A.D.M.L., 1 J 865 )


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