NOM ACTUEL : r. Robert-Amy
 

 QUARTIER : Chemin Vert
   

Première dénomination : route de Loudun (1812) 1818 : appellation officielle " rue du Grand-Cimetière"

Dans la pratique, cette dénomination déplaît aux riverains. Plusieurs plans la baptisent " route de Varrains ".

20 octobre 1946 : " rue Robert-Amy ", après le décès, des suites d'une attaque cérébrale, d'un personnage important de la vie locale.

Robert Amy

Compiègne, 22 janvier 1877 - Saumur, 2 juillet 1945
Maire de la ville du 17 mai 1925 au 5 octobre 1940
et du 30 août 1944 au 18 mai 1945

Publicité d'Amy Frères, impression par M. Sidaine à Bordeaux
Prospectus de la maison Amy, verso

Le négociant en vins

 Jean Amy fonde en 1886 un négoce de vins implanté dans le domaine de la Perrière à Saint-Cyr-en-Bourg. Il y succède à A. Rousteaux et ne propose d'abord que des vins tranquilles. Il s'agrandit ensuite par des locaux situés à Saumur, rue des Boires ( rue Seigneur ).
 Ses deux fils, Robert et Gaston, reprennent l'affaire sous la raison sociale d'AMY FRERES et l'installent vers 1911-1912 dans des chais construits route de Varrains. La maison vend une gamme variée de vins de Saumur et de vins « méthode champenoise ». Gaston prend la tête d'une laiterie à Montreuil-Bellay ; Robert, qui habite désormais 77 rue de Bordeaux, dirige l'affaire avec deux de ses fils.

La famille

 Marié à Jeanne Bouchu en 1900, Robert Amy a cinq garçons :
- Christian, mort de la grippe espagnole en 1918,
- Gilbert, tué à la guerre, le 16 juin 1940,
- Jean,
- Georges,
- Pierre

L'animateur sportif

 Sur l'un de ses tracts électoraux, Robert Amy se qualifie d'ancien gymnaste, de champion cycliste et d'escrimeur distingué ( Echo saumurois du 30 avril 1932 ). Au cours de la rencontre pré-inaugurale du Vélodrome de la Loire, le mercredi 2 mai 1894, il remporte, à 17 ans, la course du 5 000 m ( Jean-Yves Hureau, Sur la piste du vélodrome de Saumur, 2016, p. 41. Sur ce même vélodrome, il remporte une course de 3 000 m en 5 mn 28 s ( La Démocratie du Maine-et-Loire, 9 juin 1895 ). Il devient président de l'Union Athlétique Saumuroise en 1905 et il met à sa disposition la « salle Robert-Amy », un simple hangar situé à l'entrée de la rue Seigneur. Il encourage en particulier le sport féminin, il ouvre la section des jeunes filles de l'U.A.S. en 1908. Il devient président national de la Fédération Féminine Française de Gymnastique et d'Education Physique. Plus tard, il participe aux activités des cyclotouristes saumurois.

Voir détails et photos dans le diaporama de Véronique Flandrin

 

Un homme politique de première importanceSignature de Robert Amy

 Robert Amy se tient longtemps en marge de la vie politique. Il se contente d'être conseiller municipal de Montsoreau, où il possède une maison de campagne. Il adhère à l'association des Anciens Combattants républicains, car il avait fait une courte guerre, comme chauffeur dans l'intendance ( il appartenait à la plus âgée des classes mobilisées ). Il ne se lance vraiment dans l'action politique qu'en 1925, à 48 ans.

Voir d'amples développements sur la municipalité Amy au chapitre 44 , sur sa révocation par le gouvernement de Vichy, sur son rétablissement à la Libération.
 

N° actuel

CURIOSITÉS

Ancien bureau de l'octroi

 

 

Entrée droite de la rue - Survivance d'un minuscule bureau d'octroi

 

 

 

 

 

 

 

Chais des Etablissements Amy

 

 

 

 Les chais des Etablissements Amy sont décorés par cette pittoresque accumulation de futailles et de têtes de Bacchus.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cité Laurent BonnevayDéconstruction des LOPOFA, juin 2005

 Extrémité de la rue - Les LOPOFA ( Logements Populaires Familiaux ) de la Cité Laurent Bonnevay ont été réalisés à très bon marché dans les années 1955-1959. Ils ont été réhabilités en 1981-1982.
 En 2004, le taux de vacance des logements atteignant 40 %, Saumur Loire Habitat décide de détruire les 454 appartements et d'en construire 540 autres, selon des normes actualisées. La déconstruction, suppression matériau par matériau, débute en 2005 et est achevée en 2012.

La reconstruction n'a pas traîné, si bien qu'en 2017 est inaugurée la nouvelle cité, entourée par la rue Georges Cormier et quadrillée par des voies minuscules, dont l'impasse Marcel Martinet. Répondant à la demande de maisons individuelles pourvues d'un jardinet, les nouvelles demeures sont minuscules et aux ouvertures parcimonieuses ; leur forme cubique leur donne un air africain. En même temps, le recours systématique au bois les expose à un vieillissement rapide.

Lotissement rue Georges Cormier

 

 
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